Tout comme la viande, le poisson est une source de protéines. C’est pourquoi, sa consommation contribue à avoir une alimentation saine et variée.
À quelle dose peut-on consommer du poisson ? Y a-t-il des restrictions ? Quel type de poisson faut-il privilégier ?
Poisson : des oméga 3, des minéraux et des polluants
Selon les espèces, les poissons comptent de la matière grasse qui les rend riches en oméga 3, dont la particularité est de prévenir des maladies cardio-vasculaires. Ils sont aussi nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Enfin, le poisson est intéressant d’un point de vue nutritionnel car il contient divers minéraux, indispensables à notre santé.
Des poissons à limiter ou éviter pour les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants de moins de 3 ans
Certaines populations sont plus sensibles que d’autres, c’est notamment le cas des femmes enceintes ou allaitantes et des enfants de moins de 3 ans.
C’est pourquoi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande de limiter à 1 fois tous les 2 mois la consommation de certains poissons d’eau douce (anguille, barbeau, brème, carpe, silure), de limiter les poissons prédateurs sauvages (lotte, bar, bonite, flétan, brochet, dorade, raie, thon…), d’éviter l’espadon, le marlin, le requin et la lamproie.
Par ailleurs, il est nécessaire pour ces personnes d’éviter la consommation de poissons crus ou insuffisamment cuits et de poissons fumés.
Des conseils alimentaires pour la population en général
Concernant la population générale, voici les conseils de l’Anses :
Tout d’abord, il est recommandé de varier les espèces et les lieux d’approvisionnement et de consommer 2 portions de poissons par semaine, en alternant poisson gras qui est à forte teneur en oméga 3 et à longue chaîne (saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée, rouget, anchois, bar, turbo, flétan, éperlan, brochet, dorade, truite) et poisson maigre (thon en conserve, colin, cabillaud, merlan, sole, Julienne, raie, merlu, lotte, carrelet, limande).
Il est aussi conseillé de limiter à 2 fois par mois la consommation de poissons d’eau douce fortement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure).
Dernière précaution concernant la préparation : cuire à cœur le poisson de mer frais et en cas de consommation de poisson cru, le congeler pendant 7 jours avant de le consommer